Le Prolé de Nîmes

"Lieu convivial Expo et évènements àl'intérieur, terrasse et cours arborée pour profiter du soleil. Au top"

"Terrasse, très agréable ombragée, Prix très correct, très bon rapport qualité/ prix cuisine fait maison et de qualité Un grand merci au chef Louis ! Nous reviendrons."

"Grand patio ombragé, ambiance agréable et détendue. Bon rapport qualité-prix. A ne pas rater lors d'une visite à Nîmes"

"Bar très sympa, bières peu chères comparées à d'autres bars environnants. L'ambiance est au rendez-vous, avec une scène live, des instruments etc. On peut aussi ressentir une certaine richesse historique, étant le lieu où les membres du parti communiste français se réunissaient il y a quelques années déjà."

"Un lieu s’érige à Nîmes comme un phare discret : Le Prolé. Institution emblématique, le Prolé a forgé une partie de la jeunesse nîmoise autant que nos mémorables souvenirs. Bien qu’inspiré par des idéaux de gauche, chacun y est évidemment le bienvenu de 7 à 77 ans ! Ses vitrines, tatouées de slogans et de mots rebelles, en reflètent l’âme : mémoire militante et joie fraternelle s’y entremêlent. Ouvert à la diversité, les barrières habituelles tombent d’autant plus durant les moments de fête. Car Le Prolé est un incontournable des Férias, noyau vibrant de la fête nîmoise au rythme de la convivialité et de la liesse. Joie de vivre, rires et ivresse s’y mêlent pour trinquer, célébrer ensemble et danser entre bandas et fanfares, dans une atmosphère simple et sans prétention. Côté salle, le bar invite à la détente autour d’un verre : billard, jeux d’échecs, de cartes et ou autres jeux de société offrent autant de moments de partage chaleureux devenus rares de nos jours. Côté culture, l’âme du Prolé s’épanouit à travers des expositions et des événements qui font dialoguer art, solidarité et rencontres, transformant le lieu en véritable foyer d’expression. Concerts, apéros littéraires, conférences, débats et expositions rythment la vie du bar. À ce propos, on se souvient encore de l’exposition remarquable de la Nîmoise Julie Émile-Fabre, qui avait suivi le procès Pelicot, où une cinquantaine d’accusés furent jugés pour viols aggravés. La dessinatrice avait su saisir l’intensité de chaque moment comme celle des protagonistes, croqués avec une acuité et une justesse saisissantes. Ses dessins mettaient en lumière la tension des audiences, parfois enrichis de notes, avec une délicatesse et un sens du détail magistral. Ce rendu révélait la finesse de son regard et le pouvoir de l’art pour témoigner et bouleverser. Côté cour, le Prolé est aussi une oasis en plein centre-ville, à deux pas des Arènes. Véritable havre de paix, il respire la bohème et se vit comme une place de village : une cour spacieuse à l’esprit guinguette, avec son bar propice aux rencontres spontanées. Sous l’ombre bienveillante des mûriers bruissent des voix qui clament haut l’indomptable désir d’expression : concerts qui s’élancent comme des oiseaux, joutes oratoires qui frappent comme des tambours, rires qui s’accrochent aux branches. L’air résonne tour à tour de musiques, de débats et de paroles croisées. On y lève son verre, enivrés sous les parasols : un pastis devient soleil liquide, une bière artisanale, mousse de liberté… Jardin d’été, jardin d’hiver, ici, l’hiver ne dure jamais vraiment : dès les premiers rayons de soleil, il fait bon prendre l’apéro entouré d’amis, dans la simplicité et la chaleur des retrouvailles. Étudiants, artistes, ouvriers, rêveurs et poètes, curieux ou voyageurs de hasard s’y pressent comme autant de lucioles autour d’un foyer luminescent, aimantées par l’esprit de partage qui s’en dégage. Côté saveurs, en soirée, au-delà des tapas colorés de l’incontournable Arlette et des plats aux parfums sénégalais préparés par Rama, l’offre de restauration s’est étoffée et s’affirme désormais pleinement à l’heure du déjeuner. Le Prolé s’ouvre à une métamorphose gourmande et à la promesse d’une cuisine plus élaborée, sans perdre son esprit de générosité. De la petite restauration d’hier à cette montée en gamme culinaire, chaque plat devient une célébration de partage et d’invention. Dans la cuisine ouverte sur la cour, Luis aux fourneaux, chef cubain au sourire solaire, fait danser ses casseroles au rythme d’une salsa enjouée, pour revisiter avec maestria la tradition culinaire française. En funambules attentionnés au service, Diego et Colin font virevolter les plats dans une chorégraphie joyeuse qui anime les tablées. Ainsi, fort de ses atouts, le cœur du Prolé bat sans relâche, irradiant l’énergie commune qui s’invente à chaque pulsation. Un repère autant qu’un repaire, où le pouls ardent de l’alternative nîmoise résonne comme une constellation en mouvement ! — Sophie & Hans, Nîmes"